Les raisons qui conduisent à rencontrer un thérapeute sont multiples : elles vont de l’anxiété, aux troubles alimentaire ou du sommeil, aux difficultés relationnelles ou tout simplement du mal être ressenti dont on n'arrive pas à identifier la cause.
On peut consulter pour passer un cap difficile (deuil, séparation,…), vivre une situation de transition ou pour effectuer un travail en profondeur.
La psychothérapie analytique et de soutien est une méthode humaniste basée sur l’estime, la valorisation et la confiance en soi.
Lors des entretiens, le patient va se libérer par la parole des affects liés à des évènements dérangeants ou douloureux et ainsi de mieux comprendre l’origine et le sens de ces symptômes ou de ce mal-être.
L'écoute de l'analyste est active, neutre et bienveillante. Les séances se déroulent en face à face ou allongé(e) sur un divan dans le plus stricte respect du secret professionnel.
Suivre une thérapie c’est se donner les moyens pour se libérer de ses angoisses et de ses blocages, pour faire échec à la répétition et commencer à agir différemment, gagner en estime et confiance en soi.
La finalité du thérapeute est de renforcer chez le patient ses propres capacités de penser, d’agir, de faire face à de nouvelles épreuves et à vivre en cohérence avec lui-même.
La guérison par la parole, règle fondamentale de la psychanalyse
Freud a énoncé la règle fondamentale psychanalytique, selon laquelle on doit communiquer au thérapeute tout ce qui nous vient à l'esprit et il précise :
« Votre récit doit pourtant sur un point se différencier d'une conversation habituelle. Alors que d'ordinaire vous essayez à bon droit de maintenir dans votre présentation le fil de la cohérence et que vous écartez toutes idées incidentes et pensées adventices perturbantes pour ne pas, comme on dit, discourir à perte de vue, vous devez ici procéder autrement. Vous observerez que pendant votre récit vous viendront diverses pensées que vous aimeriez repousser en recourant à certaines objections critiques. Vous serez tenté de vous dire : Telle ou telle chose ne relève pas ici du sujet, ou bien elle est dénuée de toute importance, ou bien elle est dénuée de sens, et on n'a donc pas besoin de la dire. Ne cédez jamais à cette critique et dites la chose malgré tout, cela précisément parce que vous éprouvez une aversion à le faire. La raison de cette prescription - à vrai dire la seule que vous deviez suivre -, c'est plus tard que vous l'apprendrez et saurez la comprendre. Dites donc tout ce qui vous passe par l'esprit. Conduisez-vous par exemple à la manière d'un voyageur, assis côté fenêtre dans un wagon de chemin de fer, qui décrit à quelqu'un d'installé à l'intérieur le paysage se modifiant sous ses yeux. ».
Ainsi Freud accorde une grande importance au pouvoir libérateur par le langage : Il va redonner la parole à ses patients, considérant que le symptôme est déjà une tentative de guérison, un élément à écouter. Le principal instrument de la guérison va devenir la parole : on ne vise plus un retour à l'état antérieur à la maladie, mais la production d'un état nouveau, un réaménagement psychique qui va permettre de mieux se défendre à l'avenir contre la souffrance psychique.